2012 : De la Guadeloupe à l’île d’Oleron : les Clermonthe et la construction d’une mémoire familiale

Clermonthe, généalogie d'une esclave de Guadeloupe à l'ïle d'Oleron

Itinéraire d’une esclave de la Guadeloupe

Le nom de Clermonthe apparaît pour le première fois en Guadeloupe sur un document officiel le 28 mars 1833, lorsque la Demoiselle Scholastique présente à la mairie de Pointe-à-Pitre un acte d’affranchissement pour elle et sa fille Clermonthe âgée de 12 ans. Elle serait donc née vers 1821, aux Abymes.

Du hameau Christophe, aux Abymes, à Pointe-à-Pitre, les traces de son passage sont encore visibles, jusqu’à sa tombe au cimetière.

De la Guadeloupe à l’île d’Oleron

Le fils de Clermonthe sera envoyé en métropole pour faire des études : Arts & Métiers, puis Centrale… rien que ça ! Il semble ne plus être revenu sur sa terre natale et à vécu à Laon puis Versailles. Ses enfants et petits-enfants resteront à Versailles jusqu’à leur installation sur l’île d’Oleron. Au fil des générations, cette filiation s’est perdue. C’est après la découverte d’un vieil acte d’état-civil dans un grenier que cette généalogie s’est reconstituée, six générations plus tard.

De la Guadeloupe à l’île d’Oleron : les Clermonthe et la construction d’une mémoire familiale (pp 289 à 294) in La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face à l’esclavage

Rivage des Xantons, 2012, 350p. ISBN : 978-2-84654-247-0

Laisser un commentaire